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Non admissible en médecine en France : faut-il partir à l’étranger ?

Chaque année, des milliers d’étudiants rêvent d’endosser la blouse blanche. Mais entre la sélection féroce en première année et des places limitées, beaucoup se heurtent à un mur. Alors, que faire après un refus en PASS ou LAS ? Est-ce que partir étudier la médecine à l’étranger est une réelle option ? Est-ce reconnu ? Combien ça coûte ? À quelles conditions ?

Ce guide vous propose un tour d’horizon complet, sans tabous ni illusions, pour évaluer sérieusement vos alternatives.

 

1. La sélection difficile en France

 

C’est un fait : les études de médecine sont parmi les plus sélectives de France. Même après les réformes, les taux de réussite restent très faibles.

En 2023 :

  • Plus de 39 000 étudiants étaient inscrits en première année (PASS ou LAS),

  • Seulement environ 9 000 ont été admis en deuxième année, soit moins de 25 %,

  • Et dans certaines facultés, la sélection est encore plus rude : à Marseille ou Lyon, des candidats avec plus de 14/20 de moyenne générale n’ont pas été pris.

La réforme PASS/LAS devait diversifier les profils et adoucir la sélection. Dans les faits, elle a souvent déplacé la difficulté sans vraiment la réduire. Résultat : tension, stress, perte de repères, et pour beaucoup, une année de travail intense… sans issue.

 

2. Les réformes récentes du gouvernement

 

Depuis 2020, la réforme a supprimé la PACES et le redouté concours de fin d’année. À la place :

  • Le PASS (Parcours Spécifique Accès Santé) propose une majorité de matières scientifiques, avec une « mineure » dans une autre discipline.

  • La LAS (Licence Accès Santé) propose l’inverse : une licence classique (biologie, droit, lettres…) avec une option santé.

En théorie, cette réforme devait :

  • Élargir l’accès aux études médicales,

  • Favoriser la réorientation pour les étudiants non admis,

  • Diminuer la pression du concours.

Mais dans la réalité :

  • La sélection reste rude, parfois même plus floue qu’avant,

  • Le nombre de places reste très limité : environ 10 000 en médecine chaque année,

  • Le niveau d’exigence est toujours très élevé.

Et malgré l’objectif de 16 000 places en 2027, cela reste très en dessous de la demande.

Partir étudier la médecine à l'étranger pour éviter la sélection en France

3. Les difficultés d’accès toujours présentes

Un étudiant qui entre en PASS ou LAS a donc 3 à 4 chances sur 5 d’être refusé en deuxième année. Pire : pour beaucoup, le système devient un « sas » d’échec mal digéré.

Parmi les freins principaux :

  • Manque de lisibilité des critères d’admission (classement, jury, oral, etc.),

  • Rythme extrêmement soutenu dès le premier mois,

  • Peu d’encadrement personnalisé,

  • Et un sentiment d’injustice fréquent chez les recalés.

Il n’est pas rare de voir des étudiants brillants, motivés, mais qui n’ont pas le « bon » profil pour les oraux ou qui tombent sur un mauvais sujet, se retrouver exclus du système après un seul essai.

Pour ces étudiants, se tourner vers l’étranger n’est pas un plan B, mais la suite logique d’un projet qui reste intact : devenir médecin.

4. Comment partir étudier la médecine à l’étranger ?

Contrairement aux idées reçues, étudier la médecine à l’étranger est tout à fait possible, y compris sans avoir validé de PASS/LAS.

Les destinations populaires

  • Espagne : via des universités privées (UEM, CEU, UCAM…), admission sur dossier ou concours, en espagnol ou anglais. Coût : environ 13 000 à 25 000 €/an.

  • Roumanie / Bulgarie / Hongrie : formations en anglais, admission sur dossier et tests écrits. Coût : 8 000 à 20 000 €/an.

  • Slovaquie, République Tchèque, Pologne : programmes anglophones bien structurés, tests d’entrée, bonne reconnaissance européenne.

  • Belgique : très prisée, mais désormais soumise à un tirage au sort pour les étudiants non-résidents. Peu de places, un fort taux de refus.

  • Italie : concours national IMAT pour les programmes en anglais, très compétitif. Pour les universités privées, possibilité d’entrer à travers un examen spécifique à l’établissement.
Vous êtes prêt à vous lancer ?

Contactez-nous dès maintenant pour commencer ensemble votre projet.

Conditions générales

  • Être titulaire du baccalauréat (scientifique conseillé),

  • Avoir étudié la biologie et la chimie,

  • Passer un concours d’entrée ou test de logique / anglais / sciences (selon le pays),

  • Payer les frais d’inscription, qui varient fortement selon l’université.

Reconnaissance des diplômes

C’est la question clé : votre diplôme sera-t-il reconnu en France ?

Oui, s’il est délivré dans l’Union européenne, et si vous êtes inscrit dans une université accréditée. Le diplôme de médecine vous donne alors le droit de demander l’inscription à l’Ordre des Médecins en France, après réussite d’un test linguistique et parfois de quelques formalités administratives.

 

5. Refusé, jusqu’à quand peut-on postuler à l’étranger ?

C’est une bonne question : est-ce que le refus en PASS ou LAS vous ferme toutes les portes ? Non, pas forcément.

En France

  • Vous pouvez retenter via une LAS 2 si vous validez votre première année (selon les notes et votre parcours).

  • Ou bien vous réorienter vers d’autres filières paramédicales : pharmacie, kiné, maïeutique, dentaire (si vous y êtes éligible).

  • Il est aussi possible d’attendre l’année suivante et candidater dans une autre université via Parcoursup, mais les possibilités sont limitées.

À l’étranger

  • Aucune limite d’âge dans la majorité des pays européens.

  • Le plus tôt reste le mieux car les places partent vite, et quand le programme est complet, il reste complet ! Mais des places peuvent être restantes jusqu’en Juillet voire Août.

  • Certaines vous autorisent à commencer en février ou mars (semestre décalé).

Bon à savoir : si vous êtes motivé, préparé et bien accompagné, vous pouvez encore intégrer une université à l’étranger quelques mois seulement après votre refus en France.

On vous accompagne toute l’année

Nos universités partenaires peuvent disposer de places restantes pour les étudiants arrivant après les premières selections. En fonction de votre dossier, nous parcourons notre réseau pour trouver ensemble une université qui vous correspond.

    6. Take me to MedSchool vous accompagne dans votre projet

     

    Tu n’es pas seul à vivre cette situation. Chaque année, des centaines d’étudiants passent par là. Ce n’est pas un échec, c’est un moment charnière pour redéfinir ton projet sans le renier.

    Nous sommes une agence spécialisée dans l’accompagnement des étudiants vers les études de santé à l’étranger. Nous pouvons t’aider à :

    • Identifier les universités fiables,

    • Préparer les dossiers de candidature,

    • Te préparer aux concours d’entrée (biologie, anglais, logique…),

    • Suivre les démarches administratives, de la demande de visa à l’assurance santé.

    Objectif : que tu partes dans les meilleures conditions, avec un vrai projet et un diplôme reconnu à la clé.

     

    En résumé : Partir à l’étranger, est-ce pour vous ?

    ✔️ Avantages

    ❗Inconvénients

    Pas de numerus clausus

    Coût des études élevé à travers les universités privées

    Formations en anglais, français ou espagnol

    Éloignement familial

    Possibilité de redémarrer rapidement

    Intégration culturelle à prévoir

     

    En conclusion, oui vous pouvez partir étudier la médecine à l’étranger

     

    Si vous êtes refusé en médecine en France, partir à l’étranger n’est pas une fuite. C’est une alternative cohérente, structurée et de plus en plus courante. Les diplômes sont reconnus, les programmes sérieux, et les médecins formés à l’étranger exercent aujourd’hui dans tous les hôpitaux français.

    L’important, c’est de ne pas baisser les bras. Médecine reste un parcours exigeant, où la motivation sur le long terme prime sur la réussite immédiate. Et si les portes se ferment ici, d’autres s’ouvrent ailleurs — parfois là où on ne les attend pas !