Pourquoi étudier la médecine à l’étranger est un investissement exceptionnel ?
Les cursus de médecine font rêver, mais en France, la sélection est brutale et décourageante. Chaque année, des milliers d’étudiants talentueux échouent à franchir la barrière du numerus clausus ou peinent à s’adapter aux nouvelles modalités d’admission comme le PASS ou la LAS. Résultat : une perte de temps, de confiance et parfois d’espoir.
Face à cet écueil, une solution gagne du terrain : partir étudier la médecine à l’étranger. Loin d’être un plan B, c’est en réalité un investissement stratégique à plusieurs niveaux : carrière, finances, développement personnel, et employabilité. Voici pourquoi.
1. Contourner la sélection française : gagner du temps et de l’énergie
En France, réussir le concours de médecine revient parfois à une loterie. Avec moins de 20% de taux de réussite en première année, de nombreux étudiants brillants se retrouvent recalés, non pas par manque de capacité mais par un système rigide.
Si l’on compare les différents pays et leurs chances de réussite, on arrive à des estimations plus favorables à l’étranger si vous partez dans le privée :
Système |
Modalité de sélection |
Chances de réussite |
Durée des études |
France |
Sélection drastique après PASS/LAS |
<20% en 1ère année |
9-10 ans |
Roumanie / Bulgarie |
Dossier + test de niveau / anglais |
80-90% |
6 ans |
Espagne / Portugal |
Accès sur dossier + parfois entretien |
60-80% |
6-7 ans |
Italie (publique) |
Test IMAT en anglais |
30-50% |
6 ans |
Partir à l’étranger, c’est donc s’offrir une réelle seconde chance sans sacrifier son potentiel. Plutôt que de perdre 1 à 3 ans à tenter les concours français, un étudiant peut débuter directement un cursus reconnu, enseigné en anglais ou dans la langue locale.
2. Une formation de qualité, reconnue en Europe
Contrairement aux idées reçues, les facultés de médecine étrangères, surtout en Europe de l’Est ou du Sud, offrent une formation sérieuse et encadrée par des standards européens (directive 2005/36/CE).
Cette reconnaissance permet aux diplômés de revenir exercer en France ou ailleurs en Europe.
Mais les avantages ne s’arrêtent pas là :
- Des programmes harmonisés (théorie + stages cliniques dès la 3e année)
- Des petits groupes d’enseignement favorisant l’interaction
- Des professeurs formés à l’international
- Le choix de la langue d’enseignement : anglais, français ou espagnol sont les langues disponibles parmi nos formations
Nos exemples préférés de pays attractifs (avec un lien vers nos pages dédiées):

3. Un coût souvent inférieur à un cursus en France… sur le long terme
Cela peut être difficile à défendre aux premiers abords, surtout lorsque l’on regarde les frais annuels, mais les études de médecine à l’étranger ne sont pas si chères par rapport à al France !
En effet, si les frais de scolarité peuvent sembler élevés par rapport aux universités françaises, l’investissement est rapidement rentabilisé. Pourquoi ? Parce que :
- Vous économisez des années de redoublement ou de réorientation
- Vous entrez plus vite sur le marché du travail
- Vous évitez les années « perdues » psychologiquement et financièrement
Notre simulation comparative pour mieux comprendre :
Parcours |
Durée |
Frais de scolarité cumulés |
Début d’activité médicale |
Coût des années perdues |
France (2 tentatives concours + cursus) |
11 ans |
3 000€ max |
+11 ans |
2 ans « perdus » |
6 ans |
30 000 – 72 000€ |
+6 ans |
Aucun |
Un médecin gagne en moyenne 3 500€ net en début de carrière en France. Deux années gagnées = 84 000€ de revenus potentiels supplémentaires que vous n’aurez pas en France à cause de la durée des études plus longues.
Un manque à gagner qui vient indirectement impacter le coût de vos études en France, en plus du coût de la vie à financer pendant plusieurs année d’études supplémentaires (et à Paris ou à Lyon, cela peut vite être cher !).
4. Une expérience humaine et interculturelle inestimable
Étudier à l’étranger, ce n’est pas juste obtenir un diplôme : c’est vivre une immersion culturelle, gagner en autonomie et développer une vision internationale de la médecine.
Vous allez apprendre sur place pendant votre cursus :
- L’adaptabilité
- Le polyglottisme (anglais + langue locale)
- Les soft skills : gestion du stress, résilience, ouverture d’esprit
- Les capacités interculturelles, très recherchées dans les hôpitaux internationaux
De plus, ces qualités sont très appréciées lors des entretiens de spécialisation ou pour intégrer des hôpitaux en France. Un étudiant qui revient diplômé, trilingue et avec une expérience à l’international marque clairement des points.
Contactez-nous dès maintenant pour commencer ensemble votre projet.
5. Un véritable tremplin pour une carrière internationale
Étudier la médecine à l’étranger, c’est bien plus que décrocher un diplôme : c’est ouvrir son horizon professionnel à l’échelle internationale.
Grâce à la reconnaissance européenne des diplômes médicaux (directive 2005/36/CE), un étudiant formé dans une université européenne peut envisager une carrière dans n’importe quel pays de l’Union Européenne, mais aussi au-delà, à condition de passer les éventuelles équivalences.
Les opportunités sont multiples :
- Exercer en France, après la procédure administrative de reconnaissance du diplôme. Un nombre croissant de médecins formés à l’étranger s’installent et exercent dans l’Hexagone.
- S’installer dans un autre pays européen ou même hors Europe, où les conditions de travail, les salaires ou la qualité de vie peuvent être bien supérieurs à ceux proposés en France.
- S’orienter vers la recherche médicale internationale, notamment dans les universités, centres hospitaliers de pointe ou laboratoires privés.
- Intégrer des ONG, la médecine humanitaire ou les grandes institutions internationales (OMS, Médecins Sans Frontières, Croix-Rouge…), où l’expérience interculturelle et la maîtrise des langues sont des atouts décisifs.
Un investissement rentable sur le plan financier
Certes, partir étudier en Hongrie, en Roumanie ou en Espagne nécessite un investissement financier conséquent, avec des frais de scolarité qui varient entre 30 000 et 80 000 € sur l’ensemble du cursus (hors frais de vie). Mais cette dépense est largement compensée par les perspectives de rémunération à la sortie.
Le coût total moyen des études de médecine à l’étranger (privé ou cursus en anglais)
Pays d’études |
Frais annuels moyens |
Coût total estimé (6 ans) |
Langue d’enseignement |
Roumanie |
6 000 € – 9 000 € |
36 000 € – 54 000 € |
Anglais / Roumain |
Bulgarie |
5 500 € – 8 000 € |
33 000 € – 48 000 € |
Anglais |
Hongrie (Budapest / Szeged / Debrecen) |
12 000 € |
~72 000 € |
Anglais |
Espagne (privé) |
12 000 € – 20 000 € |
72 000 € – 120 000 € |
Espagnol / Anglais |
Portugal (privé) |
10 000 € – 18 000 € |
60 000 € – 108 000 € |
Portugais / Anglais |
À la sortie, la rémunération moyenne d’un jeune médecin débutant varie selon le pays d’installation :
Pays d’exercice |
Rémunération moyenne annuelle brut |
France |
80 000 € à 120 000 € |
Allemagne |
90 000 € à 140 000 € |
Royaume-Uni |
90 000 € à 130 000 € |
Suisse |
150 000 € à 200 000 € |
Luxembourg |
180 000 € à 220 000 € |
Le comparatif de l’investissement vs le retour sur salaire :
Un étudiant ayant investi 40 000 € pour son cursus en Roumanie et qui débute en Suisse avec un salaire de 150 000 € brut/an amorti son investissement en moins de 4 mois de salaire.
Même en France, un salaire médian de 100 000 € brut annuel signifie que l’investissement dans des études à l’étranger est rentabilisé en moins d’un an d’activité.
Un diplôme qui pèse sur le CV
Mais au-delà de l’aspect financier, étudier la médecine à l’étranger est une carte de visite puissante. Elle signale à tout recruteur ou établissement que le candidat :
- Sait s’adapter à des contextes multiculturels
- Maîtrise au moins deux langues étrangères
- A su faire preuve d’autonomie et de résilience
Autant de qualités recherchées, surtout dans un monde médical qui se mondialise et où les échanges internationaux de compétences sont de plus en plus fréquents.
En conclusion, étudier la médecine à l’étranger, ce n’est pas seulement obtenir un diplôme, c’est investir dans un futur professionnel sans frontières, plus rémunérateur, plus libre et surtout plus riche d’expériences.
Nous sommes spécialisés dans l’accompagnement des étudiants français souhaitant étudier la santé à l’étranger. Nous disposons de partenariats dans plus de 50 universités partout en Europe qui vous permettront de rejoindre un cursus de médecine adapté.
6. Un réseau puissant et international
Les étudiants qui partent étudier la médecine à l’étranger créent rapidement un réseau d’amis, de confrères, de mentors internationaux. Ce réseau devient un levier professionnel, permettant de :
- Se tenir informé des opportunités de stages et de formations
- Accéder à des postes spécialisés dans des hôpitaux internationaux
- Monter des projets collaboratifs ou associatifs
Le monde médical se mondialise : mieux vaut être connecté à l’échelle internationale.
7. Investissement personnel = retour sur investissement garanti
Même en intégrant les frais de scolarité, de logement et de vie sur place, la balance reste extrêmement positive. Ce n’est pas un coût, c’est un investissement en capital humain :
- Un métier hautement qualifié
- Des perspectives de carrière solides
- Une employabilité forte, en France comme à l’étranger
- Une qualité de vie professionnelle souvent meilleure
En conclusion, partir à l’étranger pour vos études de médecine est un excellent investissement
Étudier la médecine à l’étranger n’est pas un plan B : c’est une stratégie gagnante. En contournant les embûches du système français, les étudiants investissent dans :
- Leur avenir professionnel
- Une expérience humaine rare
- Un retour rapide sur investissement financier et personnel
Critère |
Études en France |
Études à l’étranger |
Sélection |
Très difficile |
Moins sélectif |
Temps d’études |
Long, parfois 10+ ans |
6 ans |
Coût total |
Faible mais années perdues chères |
Raisonnable et maîtrisé |
Retour sur investissement |
Tardif |
Rapide |
Compétences interculturelles |
Faibles |
Fortes |
Réseau international |
Limité |
Développé |
Pour les parents, c’est le moyen de ne pas brider les ambitions de leurs enfants et de leur offrir un avenir médical que le système français leur refuserait parfois à tort.
Il ne s’agit pas de partir : il s’agit d’avancer.